• J'ai découvert la randonnée pédestre en 2007. Depuis lors je cherche de nouveaux endroits au Québec. L’information abonde pour ce qui est du nord-est américain mais il y en a très peu sur le Québec d’où l’idée de ce blog.
    J’ose espérer, et ce sans prétention, que vous trouverez ici l’information nécessaire à vos futures randonnées.
    Bonne randos à toutes et tous.

    D’où viens le nom de "Mononcle".

    En 2009 j’allais souvent randonner avec un de mes neveux. Comme une chèvre de montagne, il courrait devant moi sur les sentiers. Régulièrement il se tournait vers moi en me demandant ; "Ça va Mononcle?"

    Et voila.

    Salut Ti-Cul

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La p’tite reine sur le Chemin du Roi.

Date: 17 – 18- 19 Mai 2013

Endroit: Chemin du Roi (Laval – Lévis)

Il y a longtemps que je voulais faire cette randonnée. Depuis ma jeunesse j’ai toujours voulu faire le trajet de Montréal à Québec à vélo. Cette fois ça y est, on y va.

Jour 1

Ce matin c’est avec un mercure sous les 10o, mais avec un magnifique ciel bleu, que nous partons pour notre périple vers Québec, plus précisément Lauzon. À 8:00 nous quittons donc, chargé à bloc, par la rive nord pour rejoindre Repentigny. En parti sur des pistes cyclables, la route est assez plaisante. Comme nous partions un vendredi, le trafique était assez léger pour nous laisser profiter du décor. J’aurais pensé que pour le long weekend les accommodations municipales auraient été ouvertes, mais non. Notre premier arrêt a été dans un parc de Repentigny. Les toilettes étaient encore barrées. Après une petite pause et une collation, nous sommes repartis par la 138, le fameux Chemin du Roi. L’accotement, large et pavée, nous laissait circuler en toute sécurité. J’avais prévu descendre par la 138 jusqu’à Québec pour éviter des détours mais, lors d’une petite pause dans un parc de l’Assomption, un cycliste nous recommande, pour l’avoir fait lui-même, de suivre le Chemin du Roi. Ce chemin quitte régulièrement l’achalandage de la grande route pour passer à travers les nombreux villages. Rendu à Lavaltrie, étant à mi-chemin avec notre destination, nous avons pris une bonne pause pour diner dans un petit parc, face à l’église. Ce dernier est situé à même le quai municipal ou nous avons profité de la vue donnant sur le fleuve. Durant le diné, nous avons remarqué que le ciel devenait plus gris. De petits épisodes de bruine passant même par une faible pluie n’étaient rien pour nous empêcher de rouler. Une fois sorti de Berthierville, le ciel est devenu plus menaçant. Le vent c’est mis à tourner et à souffler plus fort. Tout à coup nous vîmes l’orage approcher devant nous sur la route. Nous avons à peine eu le temps de mettre nos habits de pluie que l’orage nous est tombé dessus. Le vent, accompagné de grêles, était beaucoup trop fort pour rouler. Nous nous sommes donc tournés, dos au vent, pour laisser passer l’orage. À la montée St-Viateur, nous avons fourché vers le village de St-Barthelemy ou se trouve le fameux magasin général Le Brun. Ce dernier est vraiment un incontournable dans la région. Comme nous arrivions à Louiseville, peut-être 5 km avant, un autre orage nous est tombé dessus. Tout comme l’autre, il fut de courte duré mais suffisante pour arriver détrempés à l’hôtel.

Nous avions réservé, pour la nuit, à l’hôtel Normandie. Composé d’une douzaine d’unités, cet hôtel a un immense garage à l’arrière pour y entreposer les vélos pour la nuit. Tenu par des asiatiques très sympathiques, l’endroit est très propre et calme, malgré que situé sur la 138. Pour $65.00 par nuit, c’est très raisonnable pour l’endroit. Pour le soupé, nous sommes allés manger Aux Ailes du Sports. Ce resto est deux bâtisses passées l’hôtel donc, accessible à pied. Une bonne table nous y attendait avec des portions très généreuses pour les cyclistes affamés que nous étions.

De retour à la chambre, nous avons eu toute la misère du monde à écouter la TV jusqu’à 20:00 suite à nos 113 km de la journée.

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Jour 2

Suite à une bonne nuit de sommeil, c’est à 6:00 que je vais réveiller le propriétaire pour récupérer nos vélos. Frais et dispo, nous sommes allés déjeuner au Tim Horton de Louiseville qui n’est qu’à deux minutes de l’hôtel. Contrairement à la veille, le vent était de l’ouest. Comme nous avions à longer le fleuve ou rouler à travers les champs, ce vent de face, assez fort par endroit, ralentira considérablement notre vitesse. Le pire moment de la journée, voir du voyage, fut la traversé de Trois-Rivières. Les pistes cyclables y sont très mal aménagées. À plusieurs endroits nous devions rouler sur des trottoirs et les voitures passaient très près de nous. Nous avions vraiment hâte de sortir de cette ville. Rendu au sanctuaire de Cap de la Madeleine, nous avons pris une petite pause pour se remettre de nos émotions. Pour le diné nous nous sommes arrêtés dans le petit village de Champlain ou nous avons trouvé une petite pizzéria avec une terrasse. Après trente minutes de pauses nous sommes repartis, longeant le fleuve, vers Portneuf. Pour cette section, le Chemin du Roi suit la 138 sur pratiquement toute sa longueur. Petite pause dans un parc en face de l’église de Ste-Anne-de-la-Pérade ou il n’y avait aucun service d’ouvert. À Grondines, un détour par le chemin Sir-Lomer-Gouin nous repose un peu de la grande route. La fin du trajet se déroulera, au grand vent, sur la 138. Après un soupé à la Pizzéria Paquet, dans le village de Portneuf, nous nous sommes dirigé vers le Motel Portneuf ou nous avions réservé. Ici une grande chambre avec deux lits doubles nous permet d’entrer nos vélos. Encore une fois tenu par des asiatiques, ce motel est très propres et calme quoi que plus dispendieux. Ici la chambre est $95.00 la nuit incluant les taxes. Le déjeuné est disponible moyennant un supplément. À 21:00 dodo suite à 116 km.

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Jour 3

Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuné, nous entreprenons la dernière partie du voyage. Ces 76 km seront les plus difficiles. Des vents de l’est jumelés à un dénivelé plus important, nous limiterons à une moyenne de 15 km/h. À Donnacona, le pont de la rue Notre-Dame étant fermé, nous avons été obligés de monter la longue cote de la 138. Du haut de cette cote, nous avons quittés la 138 pour la fin du voyage. Des gens nous avaient parlé de cote de Cap-Rouge qui est très raide, mais personne ne nous avait parlé de la cote Gagnon à St-Augustin. Chargé comme un mulet, j’ai du m’y prendre par trois fois pour arriver au sommet. Quant à celle de Cap-Rouge, c’est en marchant que j’arriverai en haut. Malgré quelques secteurs de travaux, la partie de Ste-Foy c’est bien passée. Dernière épreuve pour Lulu, le pont de Québec. Un petit chemin étroit nous fait enjamber le fleuve pour arriver à St-Romuald. Le trottoir est si étroit que nous devons arrêter si nous croisons un autre cycliste. Enfin St-Romuald ou nous attendent ma mère, mon frère et sa femme pour la fin du périple. C’est par la très belle piste cyclable de Lévis que nous arriverons, enfin, à destination.

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En résumé

Si vous entreprenez ce voyage, je vous recommande de suivre le Chemin du Roi le plus possible. Vous traverserez de jolis petits villages avec de jolies maisons de campagne jalousement entretenues par des propriétaires qui semblent très fiers de leur petit coin de paradis. Même si les vents étaient contraires aux prédictions, nous avons adoré notre voyage. Plus de 300 km de paysages campagnards à couper le souffle. Deux orages qui nous font bien rire aujourd’hui. Et finalement, Lucie qui voit que j’avais raison, elle est plus forte qu’elle ne le croit.

Bonnes randos

Mononcle.

Tous les hommes pensent que le bonheur réside au sommet de la montagne alors qu’il se trouve dans la façon de la gravir! (Confucius)

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Correction

Hier, dans mon article, j’ai commis une erreur. N’ayant pas d’incidence pour vous, je voudrais rendre à César ce qui appartient à César.

Le sentier emprunté ainsi que le refuge Le Mésangeai appartiennent au Club de Plein Air de Saint-Donat. Ils entretiennent plusieurs sentiers et trois refuges dans le même secteur que l’Inter-Centre, d’où ma méprise.

Le Grand-Duc (Cap de la Fée), Le Branchu (Lac Simon) et Le Mésangeai (Lac Cristal) font parti du Club de Plein Air. Le Lac de l’Appel et Le Nordet font parti eux de l’Inter-Centre.

La réservation de tous ces refuges se fait par le Bureau d’information touristique de St-Donat.

536, rue Principale Saint-Donat (Québec)
J0T 2C0
Téléphone: 1 – 819 – 424-2833

Courriel: tourisme@saint-donat.ca

Les faits sont maintenant rétablis.

Le Mésangeai & le Lac Cristal

Date: 2 janvier 2013

Endroit: St-Donat

Si je le pouvais, je nommerais St-Donat saint patron des randonneurs.

Il y a quelques années, le sentier de La Montagne Noire ne figurait pas parti de mes coups de cœur. Je trouvais cet aller-retour sans attraits sauf pour le site du Liberator. Depuis un certain temps, je trouve plein de façons différentes de gravir cette montagne. Au risque de me répéter, l’Inter-Centre est très productif dans le développement de sentiers de ski de fond et de raquette accessibles pour la randonnée pédestre en été.

Cette fois nous avons découvert le dernier né de leurs refuges, Le Mésangeai. Ce dernier se rejoint par un nouveau sentier de raquette à partir du chemin Régimbald.

C’est donc à 10:10 que Lulu, Lise, Charles et moi attaquons la montée, raide au départ, de 4.5 km. Par cette montée soutenue, nous sommes arrivés à l’embranchement vers le Lac Cristal. Ce petit aller-retour de 600 mètres, nous amène au bord du lac par un merveilleux sous-bois principalement de conifères qui, pour l’occasion, étaient chargés d’une épaisse couche de neige. Revenue au sentier principal, une dernière montée de moins de 250 mètres nous séparait d’un merveilleux petit refuge érigé sur un sommet totalement dégagé. Des vues à 360o s’ouvrent, entre autre, sur le Lac Archambault et même le Mont-Garceau. Ce refuge, comme les autres de ce réseau, peut être loué au bureau touristique de St-Donat.  Le retour, dans ce même décor féérique, a été plus rapide puisque tout en descente.

Notez que c’est avec un mercure de -23o, à part le facteur éolien assez présent, que nous avons gravit les 468 mètres qui nous séparaient du sommet.

 

Bonnes randos

Mononcle.

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Un gros merci à vous tous. 2012 in review

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

4.329 films ont été soumis au festival de Cannes cette année. Ce blog a été vu 13 000 fois en 2012. Si chaque vue était un film, ce blog pourrait supporter 3 festivals.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

2012-11-25 SNQ Intercentre Est

Date: 25 novembre 2012

Endroit: St-Donat

La MRC de Matawinie mais plus précisément la région de St-Donat est très prolifique en sentier pour la randonnée. L’Intercentre et le Club de plein air de St-Donat  font un travail merveilleux.

Cette fois, avec Lulu, Julie et Stéphan, nous nous sommes tapés La Noire par l’arrière. Vous avez bien lu. Le sentier Intercentre Est, qui fait parti du Sentier National, passe par le sommet de La Montagne Noire du lac de l’Appel au chemin Régimbald. Pour cette randonnée nous sommes partis par le sentier du lac Du Rocher, à Val-Des-Lacs, pour nous diriger vers le refuge du lac de l’Appel. Ce sentier de raquette est un pur plaisir. Il passe plus près des lacs que le sentier de ski nordique ce qui offre aux randonneurs de magnifiques points de vue. Suite au diné dans le refuge, nous sommes partis par le sentier principal, tout aussi joli, vers La Noire. Notez que ce dernier est réservé au ski pour la saison hivernale. La montée vers le sommet est assez constante. C’est une ascension continue de 345 mètres sur à peine plus de 4.15 kilomètres. Rendu au sommet, vous ne trouverez qu’un petit point de vue. Une descente de 410 mètres sur 6 kilomètres vous amènera au stationnement en passant par une tour d’observation, un ancien cimetière, le site d’écrasement du Liberator Harry et un point de vue sur le majestueux lac Archambault.

Nous avons donc terminés notre randonnée de 20 km avec la p’tite frette à la lampe frontale accompagnés d’un ami qui nous avait précédé en marchant les deux tronçons, Ouest et Est (28 km) en 7 heures.

Bonnes randos

Mononcle.

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2012-11-18 SNQ Intercentre Ouest

Date: 18 novembre 2012

Endroit: Lac Supérieur

Ce weekend, avec quelques amis, Lulu et moi avons découvert un autre merveilleux tronçon du Sentier National au Québec. Nous avions rendez-vous ce dimanche avec Johanne, Lise, Charles et Stéfan pour parcourir le sentier Intercentre Ouest. Ce tronçon est le dernier des Laurentides. Il fini au refuge Stefan Muszynski qui se trouve sur la berge du Lac de l’Appel. Ce refuge peut recevoir, très aisément, 8 randonneurs.

Pour faciliter la logistique des autos et attaquer le plus de dénivelé le matin, nous avons débuté notre rando par cette approche. Le sentier qui part du chemin Le Nordet vers le refuge est extraordinaire. Je ne sais pas s’il est officiel ou même légal mais il longe un ruisseau nous offrant une suite de cascades plus belles les unes que les autres. Ce sentier est balisé de rubans roses et même de quelques marqueurs du festival de la marche qui avait eu lieu à St-Donat. Arrivé à la jonction avec le SNQ, un petit détour nous amène à un magnifique refuge. Ce petit détour, moins de 100 mètres, en vaut vraiment la peine. Le lac étant gelé, Stéfan et Charles se sont amusés, à notre grand plaisir, à le faire rugir. Comme Lise était tombée à l’eau, elle en a profité pour sécher son linge tandis que nous contemplions le lac et la montagne Blanche qui se dressait devant nous. Suite à cette pause nous avons attaqué le SNQ en direction du refuge Le Nordet. Ce sentier, quoi que assez large et bien balisé, a un petit coté sauvage. Sans avoir l’air d’une autoroute, une famille pourrait y randonner paisiblement. Malgré une ou deux montées assez soutenues, le sentier est relativement vallonneux jusqu’au refuge. Le refuge Le Nordet se trouve à l’intersection du SNQ et du sentier La Grise de l’UQAM, juste à coté du Petit Lac sans Nom. Ce dernier, quoique plus modeste, peut aussi accueillir 6 randonneurs assez aisément. La suite du parcourt est aussi relativement vallonneuse quoique plutôt descendante. On y traverse une érablière pour aboutir au chemin Le Nordet ou nous avions laissé des véhicules le matin.

C’est donc par ce sentier, le dernier linéairement, que j’ai fini de parcourir la section Laurentides du SNQ. Comme Lulu n’a pas vu toutes les sections, je vais retourner en faire certaines. Mais à partir de maintenant je vais m’attarder à la section Lanaudière ou sont plusieurs de mes coups de cœur.

 

N.B. L’Intercentre étant réservé au ski nordique en hiver, ce sentier n’est pas accessible en raquette. Par contre une section, du stationnement au refuge Le Nordet, a été tracée pour la raquette. Il est donc possible de faire une boucle avec La Grise de l’UQAM.

 

Bonnes randos

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2012-10-20 La Boule

Date: 20 Octobre 2012

Endroit: St-Côme

En ce matin gris nous avions rendez-vous pour l’inauguration du sentier De la Boule. Cette inauguration se voulait historique puisqu’il s’agissait du millième kilomètre du Sentier National au Québec. Le rendez-vous était au refuge Swaggin à St-Côme ou débute le sentier. En plus des notables de l’endroit, Pierre Duff, coordonnateur du SNQ, Réal Martel, président du SNQ, et M. Legault de vélo-vie, parrain du sentier, étaient présents. Suite aux allocutions et à la cérémonie d’inauguration, les marcheurs ont prient l’autobus pour les différents points de départ. De notre coté, Marc, Isabelle, Jacques, Johanne, Lulu, moi et d’autres avons choisis le plus long parcourt. C’est donc du Parc des chûtes à Bull que nous avons entrepris notre randonné par un chemin d’accès. Ce sentier, long de quatre kilomètres, nous amène au kilomètre 12.5 du sentier. Cette portion, pas mal ascendante, nous amène à un joli petit lac ou nous rejoignons le sentier principal. Ce dernier, quoi que assez vallonneux, nous amènera à près de 530 mètres. Au deux tiers du chemin, incluant le sentier d’accès, nous arrivons au refuge Lavigne. Ce dernier peut facilement accueillir huit randonneurs pour la nuit. Soit dit en passant, ce dernier fait parti d’une série de trois refuges identiques sur le SNQ en Matawinie. Les randonneurs peuvent faire une longue randonné en couchant aux refuges La Boule, Lavigne et Swaggin. Ce sentier s’incère au milieu, ou presque, d’une longue série qui traverse presque sans arrêt Lanaudière. D’ailleurs je me dois ici de lever mon chapeau à la MRC Matawinie, pour son implication au niveau du SNQ, et au club Vélo-vie, pour son travail d’entretient comme parrain du sentier. Mis à part quelques descentes assez raides et un pont manquant, ce sentier a juste ce qu’il faut de sauvage pour nous faire apprécier la randonné dans les bois. Par contre le pont manquant nous aura fait voir, Marc et moi, une jolie chute que nos amis ont manquée.

En résumé, une autre belle découverte dans Lanaudière. Un sentier très sécuritaire pour les familles sans avoir l’impression de marcher sur un sentier pavé. De beaux points de vue et un refuge accueillant vous feront jouir de votre journée au maximum, le tout en toute sécurité.

 

Bonnes randos

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La véloroute des bleuets

Date: 20, 21 & 22 septembre 2012

Endroit: Lac St-Jean

Ça fait déjà un bon bout de temps que j’entends parler de cette véloroute. Mon défunt père m’en parlait à ces débuts. Il aurait bien aimé y aller mais il n’en aura pas eu la chance. Nous sommes donc allés, Lulu et moi, en pensant à lui.

Cette boucle de 265 km devait, à la demande de Lucie, être faite en quatre jours. Tout d’abord il a fallu faire pas mal de recherches. Les informations sur le site de la véloroute sont plutôt vagues. Sur différents forums et même selon les dires d’un ami de Lucie (merci Daniel), il était mieux de la faire en sens inverse des aiguilles d’une montre. La brochure indiquant le contraire, toutes les cartes se retrouvaient mélangées pour nous. J’ai réussi à trouver quelques tracés GPS avec lesquels j’ai pu faire une ébauche de tracé sur une carte routable pour les pistes cyclables. Fébriles par l’approche du départ, mercredi soir nous avons tout revérifié notre équipement. Comme la météo nous promettait tout un cocktail, nous en amenions plus que moins. Comme on prévoyait du soleil, de la pluie, du vent et du froid, il fallait être paré à toute éventualité.

Jour 1 :

Ce matin nous partons à 6:00 de Laval en direction de Chambord, point de départ de notre randonnée. Le voyage se fait bien. Il fait beau et la nouvelle route qui contourne La Tuque est superbe. Rendu à Chambord, avec une bonne heure d’avance, nous nous dirigeons vers la mairie ou nous pouvons laisser la voiture pour les quatre jours. À 11:15 c’est le départ. Notre première destination est Alma. Une amie de Lucie nous avait gentiment invités pour notre première nuit. Dès le départ, on voit que la piste est relativement bien indiquée mais il faut demeurer vigilent pour ne pas manquer un détour ou un changement de voie. Un nouveau tronçon, juste après la halte routière, nous amène vers un joli point de vue sur le lac. Cette première bonne montée m’a montré que les cotes ne seraient pas faciles avec tout le matériel sur mon vélo.

Cette première section de 55 km est probablement la plus jolie. On y longe le lac sur de longues parties mais, malheureusement, nous sommes presque toujours en dehors des villages. De belles haltes sont aménagées à plusieurs endroits avec des tables à pique-nique et même, à certains endroits, des points d’eau pour se ravitailler. Au centre touristique de La Dam en Terre, des travaux semblent avoir déplacé la piste. En regardant la carte, nous décidons de prendre la piste municipale vers le centre-ville. À 16:30 nous arrivons finalement chez Christine.

Tracé GPS de la journée.

Jour 2 :

Ce matin une question se pose. Comme il pleut et que la météo prévoit ce temps pour deux jours, nous devons décider ici si nous continuons ou si nous retournons vers Chambord. Suite au petit déjeuné, nous avons donc revêtu nous habits de pluie et recouvert les sacoches pour continuer notre route.

À 9:00 c’est un départ pour Ste-Monique ou nous devons passer notre prochaine nuit. Avec l’aide du GPS, nous retrouvons assez facilement la piste cyclable. Au bureau de La Véloroute j’ai essayé d’avoir une carte plus détaillée mais en vain. C’est au bureau touriste voisin que j’ai pu trouver une carte beaucoup détaillée de toute la piste au tour du lac. Malgré la fine pluie intermittente, nous roulons à bon train. Parfois sur la route, parfois dans le bois le décor est assez joli. La traversée du Parc National de Pointe Taillons est assez ordinaire. Nous longeons le lac sur une route en poussière de pierres. Juste avant d’arriver à Ste-Monique une surprise nous attendait. 500 mètres de piste cyclable bâti sur pilotis. J’ose à peine imaginer le travail pour construire ce tronçon sur la berge au pied de la colline. À 12:45 nous arrivons à l’endroit ou nous devions passer la nuit. Comme Lucie s’était soit sous estimée ou avait trop joué de prudence, notre plan de quatre jours venait de prendre le champ. Après avoir diné dans le seul resto du village, nous avons repris notre route. À partir d’ici nous roulons sur la 169. Mis à part quelques exceptions, le paysage est pas mal moins bucolique. Nous nous sommes donc rendus à Dolbeau-Mistassini ou les indications font vraiment pitiés. Il me semble qu’ils devraient faire un effort pour indiquer les hôtels à partir de la piste. Rendu dans le secteur de Dolbeau nous avons décidés que quitter la piste pour aller vers le village ou nous avons finalement trouvé notre petit nid pour la nuit. Le Motel Dolbeau, un petit hôtel bien ordinaire qui doit encore attendre sa première étoile. Nous avons eu une chambre suffisamment grande pour y entrer nos vélos. Après la p’tite frette, nous sommes allé souper chez Mike’s qui était voisin du motel.

Tracé GPS de la journée.

Jour 3 :

Après une bonne nuit de sommeil, dans mon cas, nous sommes allés déjeuner. Lucie m’a raconté qu’elle n’avait presque pas dormi à cause d’une voisine, saoule, qui a fait du grabuge une partie de la nuit.

C’est encore sous une fine pluie que nous avons repris la route à 8:00. Comme il ne restait qu’une centaine de kilomètres, Lucie se doutait bien que je voudrais finir le tour aujourd’hui. C’est avec un bon vent de face que nous avons roulé vers Normandin. Un long faux-plat encore sur la grande route. Petite pause au village, estimation de la distance à faire et nous repartons vers St-Félicien. À peine sortis du village, je fais une crevaison. C’est donc en plein milieu de nulle part et au grand vent que je répare le tout. N’ayant qu’une petite pompe à main, c’est avec un pneu mou que je me rendis à St-Félicien. Au centre-ville nous avons croisé un magasin de sport ou j’ai pu souffler mon pneu à la bonne pression et acheter un autre tube au cas ou. Vers midi trente nous avons trouvé, à la sortie du village, un gentil petit resto ou nous avons très bien mangé (trop). À 13:30 nous reprîmes la route. Cette partie s’éloigne de la route en nous rapprochant du lac. À Mashteuiatsh (Pointe-Bleu), une halte se trouve au bord du lac. Le vent était si fort qu’on se serait cru au bord de la mer. Les vagues tapaient le muret  pour arroser la promenade. La route vers Roberval se fait aussi loin de la route. Suite à un petit crochet par le village historique de Val-Jalbert, le reste se fera par la grande route. À peine deux kilomètres avant l’auto, en pleine montée, je fais une deuxième crevaison. Encore au bord de la route et au grand vent, je répare le tout pour finalement arriver à l’auto à 17:15 bien content.

Après s’être changés, remis les vélos sur l’auto en prenant une p’tite tiède, nous avons repris la route pour Laval en arrêtant souper à Shawinigan.

Tracé GPS de la journée.

En résumé :

Même si les informations manquent, c’est un très beau voyage à faire. Les gens sont accueillants et sympathiques et les automobilistes sont très courtois envers les cyclistes. Les différentes instances touristiques auraient tout à gagner, selon moi, à unir leurs forces pour développer le cyclotourisme dans cette région. Les chambres de commerces pourraient, elles aussi, aider au développement en indiquant les commerces utiles aux cyclistes. Aux intersections ils pourraient mettre un panneau avec les campings, restos, motels et ateliers de vélo pour ce secteur. Tout le monde y gagnerait.

Pour finir, un gros bravo à ma Lulu qui a fait ses deux premiers 100 km journalier.

 

Bonnes randos

Mononcle.

 

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2012-09-09 Le Carcan

Date: 9 septembre 2012

Endroit: Parc National du Mont-Tremblant (secteur Pimbina)

L’été s’achève et avec lui notre saison de canot et canot-camping. Cette dernière fut très fertile pour Lulu et moi. Grâce à plusieurs amis (es) nous avons découvert pleins de nouveaux endroits. Je penses, entre-autres, à la Réserve Papineau-Labelle pour ces lacs Des Sept Frère et Marie-Le Franc, au Parc National du Mont-Tremblant pour la descente de La Diable et ces lac Monroe et Cyprès. De très belles découvertes autant au niveau des lieux que des gens que nous y avons rencontrés.

La fin de cette saison est donc le moment du retour sur les sentiers en rando ou sur les routes en vélo. Pour ce qui est du vélo, nous ferons, en fin septembre, la vélo route des bleuets. Un beau voyage de quatre jours.

Pour notre retour sur les sentiers, nous avions planifié faire le Mont des Cascades. Malheureusement ce sentier n’est pas encore accessible à la rando l’été. La préposé m’explique qu’il n’est pas très bien balisé, qu’il y a beaucoup d’arbre au sol. Un autre préposé m’a même dit qu’il était interdit d’y aller. La première nous conseille donc d’aller faire le sentier du Carcan. Ma dernière visite remontant à plus de deux ans, nous décidons donc de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de s’y diriger.

C’est donc à 10:30 que nous nous élançons Lulu, Julie, Stéphan et moi-même sur le sentier mixte pour rejoindre le sentier du Carcan. Depuis ma dernière visite, le premier 1.5 km est maintenant partagé avec les vélos de montagne. Le sentier semble se rendre, pour eux, au club de Plein Air de St-Donat. 11:00 nous arrivons au départ de la section pédestre. Même si on y retrouve quelques ponts, ce sentier est l’un des moins aménagé du parc surtout passé le lac Clarence. Une partie du sentier suit un ruisseau qui nous offre de belles vues sur quelques cascades. Quelques points de vue gagneraient à être débroussaillés un peu. Celui du lac du Chevreuil est le plus beau selon moi. Il vaut vraiment le détour. Nous arrivons au sommet, sans vue, vers 14:00 pour revenir sur nos pas un peu pour diner à l’abris du vent. La température au sommet étant de 6 degrés, le petit vent eut tôt fait de nous refroidir. C’est donc sur de grosses roches, bien à l’abris du vent, que nous avons pris la pause du diné.

Le retour, tout en descente, c’est fait plus rapidement. Vue la température plutôt fraiche, Lulu a « clanché » un peu pour se réchauffer accompagnée de Stéphan. C’est donc à 17:00 que nous avons pris la traditionnelle p’tite frette au stationnement bien heureux de notre journée.

Bonnes randos

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Vacances Nord-Sud

Date: 30 Juillet au 4 Août 2012

Endroit: Réserve Faunique Papineau-Labelle & Parc National du Mont Orford

Trop d’endroits  à voir en si peu de temps, nous avons scindé la semaine en deux. Pour le début de la semaine nous sommes parti vers le Nord pour aller canoter le lac Marie-Le Franc. Ce lac est situé dans la Réserve Faunique Papineau-Labelle, secteur La Minerve.

Ayant tout préparé la veille, nous sommes donc parti assez tôt. Suite à un passage obligé dans le village de La Minerve pour nous enregistrer, nous continuons notre chemin vers le lac 20 km plus loin. Comme nous sommes arrivés trois heures trop tôt, l’occasion était trop belle pour aller explorer ce magnifique lac. D’une longueur de 4.8 km par 2.2 km de large, ce lac a l’eau la plus claire que j’ai vue. Le gardien, M. Saey, me disait qu’on voit jusqu’à 20 pieds de profondeur sans problème. Ils sont si jaloux de cette clarté d’eau, qu’il est interdit d’utiliser du savon, même bio, pour se laver ou faire la vaisselle. Ce gardien est vraiment une personne à rencontrer. Il parle de sa réserve avec des flammèches dans les yeux. C’est d’ailleurs pour avoir développé quatre extraordinaires sites de camping que la réserve leurs a donné son nom. Il est en ce moment à développer un site accessible uniquement par l’eau. Comme il tient à la quiétude de l’endroit, il ne veut pas surexploiter les berges du lac, il ne s’en tiendrait qu’à un.

Suite à trois heures d’exploration de ce lac, nous sommes revenu vers la plage ou nous avons été monter notre campement.

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Lundi matin nous décidons d’aller randonner sur le Mont Resther. Situé à quelques kilomètres du camping, ce sentier de moins de quatre kilomètres nous amène vers deux magnifiques points de vue au dessus d’une belle paroi rocheuse. De ces points de vue on y voit, outre les lacs avoisinant, le village de La Minerve. Ce sentier, selon d’anciennes cartes encore sur place, était formé d’une boucle. J’irai surement un jour essayer de la retrouver. De retour au terrain vers 15:30 nous allés nous baigner sur une petite plage isolée avant de souper.

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Tracé GPS pour Garmin

Mardi matin nous partions voir l’autre sentier du secteur. Le sentier du Lac Ramage ne fait que 3.5 km en boucle mais il nous offre de belles vues sur quelques lacs. À notre retour, comme les vents étaient forts, nous avons décidé de se la couler douce sur notre petite plage privée. Chaque site de camping a un accès direct au lac avec une petite plage non aménagée et en roche.

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Mercredi matin, tandis que Lulu dort, j’en profite pour partir seul en canot. Le lac est calme et une brume enveloppe les montagnes. Il n’en fallait pas plus pour faire ma journée. Après avoir démonté la tente et remballé le matériel, nous sommes repartis pour Ste-Adèle.

Jeudi matin, après un bon bain chaud et une bonne nuit de sommeil, nous partons pour le Parc National du Mont Orford. Étant arrivés trop tard pour faire quoique ce soit, nous sommes allés sur la plage du lac Fraser avant d’aller monter la tente.

Vendredi matin nous attaquons le sentier des crêtes. Pour arriver à ce sentier nous devons nous taper 1.5 km de sentier polyvalent. Ce sentier est, en fait, une partie de la route verte pour le vélo. Dès l’entrée sur le sentier pédestre s’amorce une montée constante jusqu’au fameux Pic de l’Ours. À plusieurs endroits, pour stopper l’érosion, des roches ont été placées en escalier. Ce sentier est vraiment à voir. De beaux points de vue agrémentent l’ascension dont le Pic de la roche fendue. J’aurais bien aimé, continuer vers le Mont Orford mais notre départ tardif nous aurait menés trop tard pour le retour. J’aimerais refaire ce sentier jusqu’à la route 112. Surement un projet à murir. Petite anecdote en passant, dans la première descente nous avons croisé un couple qui montait. Tout à coup il s’écrit, en me voyant, « Je vous connais. Je lis votre blogue. » Le monde est petit.

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Samedi matin c’est le Mont Chauve. Comme nous campions dans le secteur du lac Fraser, nous partons par le sentier Du Ruisseau-David. 3.6 kms de sentier en développement nous amènent à 400 mètres du sommet. Comme notre but était de faire la boucle, nous sommes partis, par la gauche, vers la base de la montagne. Rendu au carrefour du ruisseau perdu, nous avons pris une pause pour diner. La montée, combinée à la chaleur et l’humidité, a été assez costaude. Suite à une pause bien méritée au sommet, nous sommes repartis, tout en descente, vers l’auto.

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Somme toute, une autre belle semaine d’activités bien remplie avec ma Lulu. Ou nous mèneront nos prochaines aventures?

Bonnes randos

Mononcle.

Tous les hommes pensent que le bonheur réside au sommet de la montagne alors qu’il se trouve dans la façon de la gravir! (Confucius)